Langue Trou, de Ludovic Degroote et Céline Guichard
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14,00€
Ludovic Degroote publie avec “Langue Trou” son premier recueil de poésie sexuelle, davantage qu’érotique, à partir d’un poème éponyme écrit en 2001. Ici, Degroote le prolonge et alterne fragments et poèmes versifiés minimalistes suggérant l’enjeu d’un tel sujet, parfois avec drôlerie, où tout ne se passe pas si facilement.
Céline Guichard, par la frontalité de ses dessins, dépasse l’expressionnisme et la réduction formaliste. pour en offrir sa version. Comme Prigent, elle pourrait dire «Du sexuel, je ne sais évidemment rien, sinon que c’est précisément ce qu’on ne sait pas».
> Ludovic Degroote lit un extrait de son texte
Catégorie : Les livres
Informations complémentaires
Poids | 0,5 g |
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Dimensions | 14 × 19 cm |
ISBN | 978-2-9541260-5-0 |
Pagination | 64 p. |


Habiter, traces & trajets, de Sereine Berlottier et Jérémy Liron
Les livres
"Habiter", ce sont cinq textes très différents, pour explorer, par les voies du poème et de la prose, des manières d’habiter, d’investir l’espace, de le rêver, de le penser et de s’en souvenir. « Lieu favorable » trame des souvenirs, les images ténues, crépusculaires parfois, venues de l’enfance. On y devine une vieille ferme, une « maison de paille » disparue, des silhouettes enfantines. Dans « l’annonce », une quête impossible déploie ses questions, dans l’énergie d’un inventaire sans fin, celui d’un lieu où l’on pourrait vivre. Les « 144 fragments pour habiter » s’ouvrent comme une rêverie accompagnée, tissée de micro-récits, de lectures, de voix citées, traces & trajets, pour explorer ce qu’habiter engage. « Ailleurs » offre le portrait d’une maison perdue dans les arbres, en écho à l’impossible quête qui fut celle de H.D. Thoreau et « la cabane », poème qui clôt le livre, suggère l’horizon pacifié d’une forme souple, légère, amicale : la cabane où respirer, jouer avec les formes, défaire, reprendre et continuer. En écho, l’ouverture des façades et des paysages de Jérémy Liron, l’intensité de leur couleur, relance et déplace les points de vue. De césures en reprises, l’obstination du regard approfondit l’enquête. Dans l’espace du livre, habiter ne s’invente pas seul.
Sereine Berlottier lit un extrait de son texte :
17,00€


Stimuli, de Nicolas Tardy
Les livres
Quatrième ouvrage de la collection La Mer dangereuse, dédiée au désir et aux passions amoureuses - en référence à la carte du Pays de Tendre qui représente les différentes étapes de la vie amoureuse et où la Mer dangereuse figure les passions.
A partir de la novélisation partielle d’un chef-d'œuvre du cinéma français que vous pourriez reconnaitre, Stimuli déconstruit en filigrane les stéréotypes des situations de désir. Il se concentre sur les passages où le personnage principal masculin virilisé à l’extrême est au contact avec des femmes tout aussi stéréotypées. Sa déambulation à travers un monde dont il peine à saisir les codes est à la fois objet d’étude et fil conducteur d’un effeuillage syntaxique des clichés du désir physique mis en scène.
On est cette fois dans l’évitement et l’ellipse, les scènes ne sont pas décrites.
Nicolas Tardy est né en 1970, il vit à Marseille. Après des études en art
et multimédia, il se consacre uniquement à l’écriture poétique. La question de
la représentation — notamment via l’ekphrasis, la poésie documentaire et la novélisation — est au cœur de son travail.
Il se prête régulièrement à des lectures publiques et collabore volontiers avec des artistes et des musiciens. Par ailleurs, il partage son temps entre l’animation d’ateliers d’écriture, des workshops en
écoles d’art, de l’enseignement en écriture numérique.
Parution le 14 avril 2023
7,50€


Ménure superbe, d’Axelle Glé
Les livres
Le ménure superbe, ou oiseau-lyre, est un oiseau australien qui possède la faculté surprenante d’imiter tous sons perçus. Il incarne ici l’enchantement déclenché et soutenu par la variété du vivant : becs, plumes, foules des espèces et solitudes intimes.
Le poème sonore, pseudo-récit, parcours initiatique, est influencé par les lectures réitérées du Cantique des oiseaux de Ud’din Attar, monument du soufisme. Ce poème tout en mosaïque et paraboles a marqué et bercé l’imaginaire de poète d’Axelle Glé avec ses dimensions conceptuelles, narratives et sensuelles.
Dans Ménure Superbe les voix intérieures et animales s’entremêlent, la vie est joie et mort, la langue est légèreté et empreinte.
Formée par la musique, la littérature et le soin, Axelle Glé tisse des textes où le sonore et la musique sont primordiaux. Elle crée et dit des textes et spectacles poétiques en solo, avec la complicité de comédiens, de musiciens ou d’artistes visuels. Voués généralement à être dits lors d’évènements, ses textes se retrouvent parfois dans des objets papier : livres d’artiste, revues.
Elle participe activement à la vie de l’association PoSo qui œuvre pour la littérature vivante en Touraine et anime des ateliers d’écriture tous publics en parallèle de l’écriture poétique.
Elle poursuit ses recherches sur le son et la littérature à travers une thèse de doctorat.
https://soundcloud.com/lesinapercus/menure-superbe?si=00853274a21c497eb55c9bb4a79be7de&utm_source=clipboard&utm_medium=text&utm_campaign=social_sharing
Extrait :
DEPART
Imaginer le nombre de battements cardiaques entre deux battements battements d’ailes, ou en vol plané.
L’un des oiseaux est sur le point de départ. Sans s’attendre ils partent. Ils décollent tous presque en même temps.
Les oiseaux parfois se rassemblent, ou volent seuls.
Parfois un oiseau en supplante un autre.
Ils parfois s’envolent loin dans d’autres peut-être forêts ou océans ou temps anciens.
Ou panthéons.
Ils parfois ne reviennent pas.
Ils souvent planent pour d’autres horizons.
Ils parfois reviennent mais ce ne sont pas les mêmes.
9,00€


Carole, de Perrine Le Querrec et Mathieu Farcy
Les livres
Carole n’est pas un roman, pas un recueil de poésie, pas un livre de photographie – c’est tout cela à la fois, et bien plus encore. Ce projet à deux voix –littéraire et photographique – explore de manière troublante et sensuelle le dialogue entre le texte et l’image, entre le créateur et sa création, entre ce qui est visible et ce qui cherche à se dire. Le point de départ est simple : une pellicule de36 poses, 36 fragments de texte. Mais très vite, le geste artistique s’émancipe, devient quête, devient enquête. Carole est une œuvre pour les lecteurs curieux, pour les regards attentifs. C’est aussi un manifeste discret mais profond sur la politique de l’image et du mot, la mémoire, l’engagement et le pouvoir de la fiction.
Extrait :
Elle n’est encore personne elle bouge lentement ne parle pas possède juste un nom je le lis je passe mon temps à la penser à l’écrire à me suivre je voudrais trouver ton visage Carole faisait-elle un bruit lorsqu’elle parlait oui Carole faisait sûrement un bruit lorsqu’elle parlait Carole faisait-elle un bruit lorsqu’elle jouissait ? Carole faisait certainement un bruit lorsqu’elle jouissait Carole faisait-elle un bruit lorsqu’elle tombait ? Carole faisait certainement un bruit lorsqu’elle tombait lorsqu’elle baillait lorsqu’elle chantait lorsqu’elle pleurait lorsqu’elle aimait par l’opération du langage Carole est bruyante, lorsque je tombe je fais un bruit avant la chute pendant après il y a trois bruits distincts j’en donne un à Carole que je choisis au hasard.
Perrine Le Querrec lit un extrait de son texte :
https://soundcloud.com/lesinapercus/carole-perrine-le-querrec?si=d79819029dd3427f8501e38b0465a3a5&utm_source=clipboard&utm_medium=text&utm_campaign=social_sharing
17,00€